SUR LES BORDS (commeunvers)
SUR LES BORDS
Sur les bords de l'Erbe,
Le poète est seulet.
Laissant dire son cœur
Il pense on exagère,
Il y a des détritus.
Marchant sur la sentine
Il regrette les lieux
Où la machine indus
N'a pas laissé de trace,
Où le plastique utile,
Usé a bon escient
Ne finit pas flottant,
Où sa pauvre cervelle
Non assaillie du monde
Se repose pépère.
Il regrette, le poète,
Marchant au bord de l'Erbe,
Qu'ainsi soit le réel
Par l'idiotie humaine.
Le progrès, qu'il se dit,
Faut savoir s'en servir.
A ce que je constate
On est bien loin du compte.
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