ELLE SAIT PAR MERVEILLES (commeunvers)
La
poésie est une vieille
Toujours
jeune d'esprit :
Elle
en oublie les temps,
Elle
en oublie les modes.
Ainsi,
toujours alerte
Elle
parcourt le monde
Choses
et mots confondus
En
tenue d'apparaître.
Parfois
nue, elle avance
Vers
l'étang initial
Où
furent heures joyeuses
De
bons mots et de rires.
Vin,
fumée : tout ensemble
Était
de folle jeunesse,
Le
grand était exclu :
Plus
sectaire ? Tu meurs.
Le
dégoût des aînés
Pour
ce qu'ils avaient fait,
Lui
revient en mémoire
Et
avec, le malaise.
La
poésie s'affaire
À
les faire oublier
Ces
durs moments perdus.
Quand
aux autres moments,
Poésie,
bonne fille,
Se
fait bonne ouvrière
Et
s'adresse comme elle peut
À
ceux qui la comprennent,
Ayant
bonne conscience
Par
bien utile savoir
D'une
incapacité
À
savoir éduquer.
Faite
pour la recherche ;
Mais
ça ne se voit pas,
Parce
qu'elle sait par merveilles.
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