ILS CONNURENT UN SUBLIME ÉLAN (commeunvers)
N'ayant
aucun avenir
J'espérais
un présent
Mais
ça c'est du passé :
La
vie ne fait pas de cadeau.
On
dit que la vie en soi
Est
en soi le cadeau suprême.
J'en
parlerai au Paul sixième
Qui,
sans doute avare comme un rat,
N'eut
pas de progéniture
Et
médita des heures durant
Pour
savoir si c'était bien vrai
Qu'au
Paradis le temps n'est plus.
C'est
un futur bien alléchant
Seulement
pour ça il faut mourir,
Il
faut attendre patiemment
Que
l'heure du trépas aie sonné
Renoncer
à la chère offrande
Que
nous ont fait nos géniteurs
Dont
les hormones marchaient si bien
Qu’ils
connurent un sublime élan,
Élan
de générosité,
Qui
nous poussa vers le futur,
Qui
nous fit connaître la joie
De
bien connaître notre Histoire
Et
d’adorer la science-fiction
Qui
pourtant peut foutre la trouille.
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