LE SUMMUM ATTEINT (commeunvers)




Tu étais triste sire
Pourtant tu étais roi
D'un royaume enfantin.
Mais ta mine était longue.
Rien ne te faisait rire,
Comme si le grelot
Pourtant si rigolo
Était, las, sans effet.
Comme si le ding-gueding
Ne provoquait plus rien
Que sinistre inquiétude.
Puis non. C’est par trop triste !
Ton pays est en paix ?
Alors, qu'est-ce qui va pas ?
Encore, toujours encore
Les détails qui tuèrent,
Qui pour le joyeux drille
Furent le summum atteint
De l’incompréhensible
Des choses qu’on entend.
L’âme fut brisée, fêlée.
Les périodes agressaient:
Autant de fausses notes
Comme autant de douleurs.
Tu ne savais peser,
Mesurer l’alchimie
Que ça entretenait,
Qui était vive en toi,
Semblait irrémédiable,
Quasi obligatoire
Pour ne pas oublier
Ce qui était humain.
Conscient que l’Innommable,
L’Affreux, l’Abominable
Mange l’espoir tout cru.
Et tu disais pourvu
Que vienne le repos
Et qu’on en parle plus!

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