PAR PEUR DE PAS AVOIR DE QUOI (commeunvers)
Mon
cœur, je t'aime, je t'entretiens.
C'est
tout à fait simple comme ça.
Pour
la loi, je n'existe plus.
L'État
fait de nous les objets
D'un
contrat, qu'on le veuille ou non.
Parce
que ça soulage sa bourse,
Que
ça remplit son portefeuille,
En
fait, parce que ça l'allège.
Qu'est
donc ce poids
À
ce point insupportable,
Sinon
que je coûte trop cher ?
Il
faut faire des économies
Pour
payer cette énorme dette
Que
coûtent croissance infini,
Foi
aveugle dans le progrès
Pour
aller vers l'éternité.
Qui
y ira ? Qui y est allé ?
En
fait personne ne le sait.
On
croit qu'un jour on trouvera ;
On
croit savoir comment s'y prendre.
On
craint finalement de s'éprendre
Par
peur de pas avoir de quoi,
Jusqu'à ce qu'un pape ou la banque
Vous disent n'ayez pas peur.
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