UNE FOIS FORMULÉ (commeunvers)





Nul besoin de prêcher
La non-coïncidence.
En voyant de parlantes,
Je m'en servais fissa
Pour nourrir la bestiole,
Prolongeant la fiction
Contenue, concentrée
Dans les enfances humaines,
Toujours voulant mes mots
Meilleurs qu’en mon cerveau,
Car ce fut triste sort
De tant penser à mal
Alors que cœur et âme
N’étaient que joie de vivre.
J’imprime un désarroi
Face à ceux qui, parlant,
Universalisant
Leur propre solution,
Ne purent s’empêcher
De me tarabuster
Pour que je fasses comme eux.
Devant le même posé,
Comme unique recours,
Je souffrais, incapable
De ne point regimber,
De ne pas m’offusquer.
Alors je perdais pied,
N’ayant d’autre argument
Que cette différence
Semblant inacceptable
Une fois formulée.





Commentaires

Articles les plus consultés