LA BOMBE
LA
BOMBE
La
bombe, son oncle
avait
raison,
l'important
c'est
l'endroit où c'qu'elle tombe.
Mais
voilà que le temps s'en mèle.
Le
temps, Chronos.
La
bombinette a pris de l'âge.
Tonton
aussi.
Nos
oncles d'Amérique,
envahisseurs
du monde,
ont
l'éternelle sale gueule
de
ceux que l'on sait liés
à
quelque chose de moche.
Et
le dernier sursaut
qui
les rend ridicules,
se
fait démence sénile
qui
flirte le bouton,
là-bas,
si loin, là-bas,
au
milieu des autorisés.
Nos
tontons plouctocrates
sont
les maîtres du monde :
nous
en hériterons.
Tu
parles d'un héritage !
Désamorcer
tout ça ?
Du
travail pour des lustres
sans
qu'on en voit le bout.
Et
nos oncles seront
depuis
bien des lurettes
oubliés
de nos crânes
que
nous serons encore
à
nous dépatouiller
de
la merde laissée ;
d'artisanale
à atomique
le
champ est si vaste des bombes...
S'il
suffisait de bombes à eau
ou
bien de bombes de peinture,
on
mettrait les gosses au travail
en
atelier d'origami
ou
en atelier graffiti.
À
moins que l'on ne compte
Sur
les bombes sexuelles...
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