UN MATIN EN FORÊT
UN
MATIN EN FORÊT
Les
beautés naturelles savent faire
un
bonheur qui est là
sans
malice :
Les
volets entr'ouverts
donnent
sur la clairière.
Un
brocard, tout oreille,
déguste
l'herbe tendre
mouillée
par le matin,
blanchie
au rayons frais
de
l'astre à nouveau jeune.
Les
chasseurs sont partis
chasser
sous d'autres cieux
le
dahu de leurs rêves.
La
forêt est à lui.
Il
n'y a plus de loup.
Un
bon coucou lointain
accompagne
le monde
qui
vient à la clarté.
Le
café est brûlant.
J'ai
mis une pelisse
dessus
mon pyjama :
il
fait encore frais.
Mon
brouillard se dissipe
au
fil de la boisson
et
du chant des oiseaux.
Je
rejette un coup d’œil,
le
chevreuil n'est plus là.
Les
corolles refermées
attendent
l'heure propice
pour
s'ouvrir et nourrir
les
papillons fous-fous,
les
abeilles studieuses,
permettant,
simplement,
grâce
au butin léger
qu'ils
posent en se posant,
de
féconder les fleurs
offreuse
de nectar.
Voilà.
L'ouvrage attend
après
la rêverie .
Je
leur dois moi aussi
de
bien participer.
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