DÉPRESSION (LE SUMMUM ATTEINT)

 


DÉPRESSION (LE SUMMUM ATTEINT)


Tu avais été roi 

Au royaume de gaîté,

Prince de zinzinerie. 

Tu devins triste, sire.

 

Ta mine était si longue!

Rien ne te faisait rire,

Comme si le grelot,

Pourtant si rigolo,

Était là sans effet.

Comme si le ding-gueding

Ne provoquait plus rien

Que sinistre inquiétude.


Encore, toujours encore

Ces détails qui tuèrent,

Qui pour le joyeux drille

Atteignaient le summum

De l’incompréhensible

Des choses qui furent vécues. 


L’âme de ton bonheur 

Fut brisée (à jamais ?)

Les périodes agressaient:

Autant de fausses notes

Comme autant de douleurs

Vainqueurs de ton oubli.


L'alchimie de la haine 

Était irrémédiable,

Conscience  que l’Innommable,

L’Affreux, l’Abominable

Mange l’espoir tout cru.


Et las, tu répétais :

Que vienne le repos,

Et qu’on en parle plus!


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