GOÛT POUR LE DOUX POUDREUX

 

GOÛT POUR LE DOUX POUDREUX


Les cendres qui n'ont pas été éparpillées

gardent en elles la forme de ce qui a brûlé,

forme fantomatique de la chose calcinée,

pulvérulente en diable, légère sans la peser,

rien qu'à l’œil, flatté dans son goût du poudreux.


Perlimpinpin grisâtre qui me fait apprécier 

la Lune parmi les astres.


La trace de la botte laissée par l'astronaute

confirme mon penchant vers la talque poussière

sculptée par l'être avide ou le hasard du feu.


  



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