SEUIL DE TOLÉRANCE OU LES VOIX DES PAUVRES ABRUTIS
SEUIL DE TOLÉRANCE
OU LES VOIX DES PAUVRES ABRUTIS
L'autre, qui vit tranquille,
Là-bas, dans sa campagne,
Qui te dit tout le bien
Des cassos qu'il côtoie
Au hasard des fiestas.
Et toi tu penses aux tiens,
A ceux qui tous les jours
Radieux de la cité
S'installent sous ta croisée,
Où, par un autre hasard,
Y a deux bancs pour s'asseoir.
Tu fermes la fenêtre
De ton HLM
Afin d'avoir la paix,
En ayant l'impression
D'être que l'emmerdeuse,
D'être celle qu'irrite
Les propos de rogomme
Des pauvres abrutis
S'enivrant sous son huis,
D'être que la chianteuse,
Qui ne supporte pas
Que les autres eux aussi
Picolent tous leurs sous.
Une bande d'enfants joyeux
Joue au pied de l'immeuble ?
Jamais tu n'as pour eux
Réaction si funeste.
Parfois tu les regardes
Dans la joie du bonheur.
Et si un tête en l'air
Faisait en te voyant
Un coucou salutaire?
Joie et bonheur en plus.
Restons zen et vivons
La mixité sociale...
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